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11 rue Bonaparte 

Paris - 75006

Du mardi au samedi

10h - 13h / 14h - 18h
​        
​

LUCAS RATTON
Tribal Art

Tambour Dan - Côte d'ivoire


Photo
Photo
Ethnie : DAN
Pays : Côte d'Ivoire
Epoque : Fin du 19e - Début du 20e siècle
Matériaux : Bois & pigments
Hauteur : 39 cm
Provenance : Collection Patrick Caput, Paris
Collection André Schoeller, Paris
Collection Marc Larock, Paris
Galerie Philippe Ratton, Paris
Publications / Expositions : Dan, Galerie Ratton-Hourdé, Paris, June 2007, p.81
​Lintig, Empreintes d’Afrique : l'art tribal au fil des fleuves ; African impressions, 2011, pp.220-221, n°85

DESCRIPTION


Lintig, 2011, p. 276 à propos de l’objet :
     « La caisse de résonance cylindrique de ce tambour à fente est décorée à chaque extrémité de motifs gravés. Les traces d’usure indiquent qu’il a servi pendant de longues années. Une tête de femme, comme celles que l’on voit souvent sur les cuillères ou les figures Dan, orne la partie supérieure de l’instrument. C’est le portrait stylisé d’une très belle femme. Le sculpteur travaille de mémoire et est relativement libre d’exprimer ses talents personnels et de démontrer ses compétences techniques. La tête est surmontée d’une coiffe complexe, le front haut est lisse, les traits symétriques. Les nattes ressemblent aux cornes d’un bélier. Le visage est semblable à un masque, le front est marqué de cicatrices et la bouche esquisse une moue. Les anneaux qui entourent le cou sont aussi un signe de beauté, de santé et de force. La patine est d’un brun presque noir, avec de petites zones plus claires par endroits. Les tambours à fente, comme tous les instruments à percussion, sont en général utilisés pour les rituels, mais ils sont avant tout destinés à des usages profanes. Ils figurent parmi les instruments de musique africains les plus soigneusement décorés. Les sons très différents que l’on obtient en frappant d’un côté ou de l’autre du cylindre ont une parenté avec les graves et les aigus de la voix humaine, avec laquelle ils entretiennent aussi une association sémantique. Celle relation entre les notes de musique et le son de la voix existe dans la plupart des cultures africaines. »​
References:

     Marie-Noël Verger Fèvre à propos d’un exemplaire très comparable précise dans le catalogue de « Corps sculptés, corps parés, corps masqués », 1989, n°138 : « Les danses des masques, ou certains travaux agricoles, sont souvent accompagnés, en pays Dan, par le son rythmé des tambours de bois à fentes, comportant, comme l’instrument présenté ici, une large fente, par laquelle le tronc d’arbre a été évidé, et une ou deux fentes secondaires, parallèles à la fente principale, mais beaucoup plus fines, qui déterminent une lame à droite et à gauche, ou d’un seul côté, selon un principe rappelant celui du xylophone dont cet instrument est un dérivé. Taillés dans le bois gô, ces tambours sont dits gônê, « enfant de gô ». 
     Ils sont toujours frappés par paire. Le plus grand des instruments est dit « sa mère » (ade), l’autre son « enfant » (anê). Le musicien frappe anê selon un rythme ininterrompu, tandis que l’autre batteur improvise sur ade des rythmes plus complexes (Zemp. 1971.27-28). Il est généralement porté par le batteur, qui le frappe à l’aide de deux baguettes. Une sangle de coton, fixée à la poignée de bois façonnée sur la partie supérieure de l’instrument, repose sur l’épaule du tambourinaire, soutenant le tambour à la hauteur de sa hanche. C’est pourquoi il est rare de trouver un tambour dont la poignée soit sculptée en forme de tête humaine. Plusieurs exemples apparaissent toutefois dans les ouvrages traitant de l’art de cette région. Il est probable qu’il s’agisse là d’une commande particulière d’un notable, désireux d’assurer son prestige en dotant ses musiciens d’un instrument hors du commun. Le tambour est commandé à un artisan, souvent un forgeron, ou un sculpteur spécialisé dans la taille des instruments de musique (Zemp. 1971. 30-31). L’artisan qui a sculpté ce tambour s’est conformé aux règles stylistiques de la statuaire dan : il a façonné la tête, dont le visage présente les traits caractéristiques du masque à visage féminin du sud du pays Dan, en apportant toutefois le même soin dans l’exécution de la coiffure qu’il l’aurait fait pour une statuette. Cette tête est reliée par un long cou annelé à la caisse de l’instrument proprement dit, qui lui tient lieu de corps, le juste rapport des proportions ayant été respecté.
Peut-être cette figuration féminine connote-t-elle l’état de « mère » de l’instrument, dont la haute taille (59 cm) suggère qu’il s’agit d’un ade. »

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