Galerie Lucas Ratton
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11 rue Bonaparte 

Paris - 75006

Du mardi au samedi

10h - 13h / 14h - 18h
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LUCAS RATTON
Tribal Art

Mon "grand" grand-oncle CHARLES RATTON


   Aux nombreuses questions d’historiens de l’art sur la personnalité de Charles Ratton, je ne peux pas dire grand-chose car je ne l’ai pas connu, mais ce que j’ai pu entendre dire dans ma famille, fut, qu’il était de petite taille et bien que très courtois, il avait un mauvais caractère légendaire. Son amour pour les Arts Premiers fut inconditionnel et qu’il aimait cultiver le secret de sa collection.
En effet, mon père Philippe Ratton m’avait confirmé que le célèbre socleur japonais Inagaki se torturait parfois lorsqu’il travaillait pour Charles Ratton. Quand Il lui livrait les pièces qu’il devait socler, l’objet avait été entièrement recouvert de plusieurs couches de papier et de ruban adhésif ne laissant apparaître que les pieds de la statuette, car il ne supportait pas l’idée que quelqu’un puisse voir son objet, que lui seul avait le plaisir d’admirer.

   Charles Ratton bien que discret partageait sa passion avec quelques maîtres artistes de l’époque. Récemment un de mes amis me conter les rendez-vous du XIXe siècle au Château de Nohant. Alexandre Dumas, Georges Sand, Franz Liszt, Victor Hugo, Eugène Delacroix s’y retrouvaient autour d’une table. Si un tel inventaire d’artistes célèbres semble improbable de nos jours. Charles Ratton au beau milieu du siècle dernier réunissait autour de lui ses amis Pablo Picasso, André Breton, Guillaume Apollinaire, Antony Wlaminck, Man Ray et Dubuffet, qui avait croqué son portrait.

   C’est assez tôt que je me suis tourné vers l’Art Primitif. Je peux aussi prétendre avoir appris à lire en même que je découvrais les statuettes Bas-Congo de la collection Charles Ratton. J’ai grandi parmi ces objets; je les vus, touchés et appréciés un par un. Ils m’ont permis de voir, de penser et de comprendre leur beauté intérieure ainsi que leur plasticité.
Mon père m’en parlait comme d’un trésor, et de temps à autre il ramenait à la maison une pièce de cette immense collection. Cette initiation aux arts tribaux passait inéluctablement par la visite des musées le dimanche. 
En l’an 2000, tout juste âgé de 10 ans, ce fut l’inauguration du Pavillon des Sessions au Louvre; à titre posthume une véritable victoire pour mon grand oncle car avant de disparaître en 1986, il avait proposé d’y léguer sa collection. Le Louvre en réponse à sa proposition lui avait déclaré que jamais aucune pièce d’Art Nègre  n’y rentrerait.

   Dans de nombreuses familles il existe une forme d’héritage spirituel qui engendre un véritable fil conducteur entre les générations. Chez les Ratton, c’est l’Art Primitif qui constitue notre chemin de vie. A présent parcourant le monde à la recherche de ces merveilles historiques, étant moi-même marchand, je vois des milliers d’objets tout au long de l’année. Très rarement, il m’arrive d’éprouver l’émotion, le frisson et l’ivresse de me retrouver en face d’un chef d’œuvre, mais quand par chance cela se produit, j’ai toujours une pensée pour mon grand oncle Charles Ratton, et je lui chuchote affectueusement : 

    "Cet objet est digne de ta collection, sans doute si tu l’avais vu tu l’aurais acquis "
Lucas Ratton             .

GALERIE LUCAS RATTON 


Photo
Pour Lucas Ratton, la passion de l’art africain est un héritage familial. Son grand-père Maurice Ratton, et son grand-oncle Charles Ratton, étaient tous deux galeristes d’Arts Premiers, Maurice à Saint Germain des Prés, Charles dans son célèbre appartement rue de Marignan. 

Grands amis des artistes d’avantgarde des années 1920, ils sont tous deux à l’origine d’une valorisation d’un art jusqu’alors sous estimé.
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HISTORIQUE - DEPUIS 1920


" Tout a commencé par un simple attachement aux objets dans l'appartement de mes parents. Des objets avec lesquels on vit, que l'on touche, que l'on regarde. Le jour où ils partent on ressent un vide total comme s'il manquait quelqu'un. Ces pièces sont uniques, transmettent un pouvoir et une force inexplicable.
L'art primitif est un univers passionnant où je ne me fixe pas de limite. Après m'être spécialisé dans l'Afrique de l'ouest, je m'ouvre à l'Art Haida, la Tanzanie, le Brésil et l'Afrique du sud.
Après une filière générale, je me spécialise très rapidement en effectuant un double cursus. Je passe deux ans à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (2007/2009) tout en suivant la formation en Art Africain de Christie’s Education.
Cette même année 2007, j'ouvre un stand aux Puces de Clignancourt, au marché Vernaison, ce qui me permet rapidement d’acquérir une réputation auprès d’une clientèle de connaisseurs. Je multiplie les conférences, à la Sorbonne ainsi que pour des associations de collectionneurs comme Détours des Mondes. En 2007 je suis l’invité d’honneur du Salon du Collectionneur à Paris. Par la suite je participe à des foires d’art primitif de renommée internationale comme BRUNEAF à Bruxelles, au coeur du quartier des Sablons, et Le Parcours des Mondes à Paris.
En 2012, j'ouvre ma galerie au 29 rue de Seine, en plein coeur du quartier historique des galeristes de Saint Germain des Prés.
En 2014, la Galerie s'agrandit et ouvre ses portes au 33 rue de Seine. "

HISTOIRE FAMILIALE


PhotoCHARLES RATTON
Pour Lucas Ratton, la passion de l’art africain est un héritage familial. Son grand-père Maurice Ratton, et son grand-oncle Charles Ratton, étaient tous deux galeristes d’Arts Premiers, Maurice à Saint Germain des Prés, Charles dans son célèbre appartement rue de Marignan. Grands amis des artistes d’avant-garde des années 1920, ils sont tous deux à l’origine d’une valorisation d’un art jusqu’alors sous estimé.A une époque où les artistes de Montparnasse commencent à collectionner un art qualifié de « Nègre », les deux frères savent trouver les plus beaux objets et se forgent une solide réputation en contribuant à bâtir des collections, d’artistes ou d’amateurs éclairés, dorénavant célèbres. Devenus experts à Paris dans les années d’après guerre, ils contribueront notamment à la constitution des collections de surréalistes tels que Breton ou Apollinaire, d’artistes cubistes tels que Picasso, ou fauves tels que Vlaminck ou Derain. C’est chez Charles Ratton que Man Ray, semble t’il, photographie certains de ses clichés bien connus mettant en scène un mannequin blanc et une sculpture africaine.
Comme on peut le voir dans les images suivantes, dans les galeries respectives des frères Ratton, l’art moderne côtoie l’art primitif : une mise en scène révolutionnaire à une époque où les différents genres sont compartimentés.



PhotoMAURICE RATTON
Charles Ratton est également à l’origine d’expositions d’« Art Nègre » dans plusieurs musées, dans les années 1930, à une époque où les formes africaines défient les canons esthétiques occidentaux et où les sujets représentés font souvent scandales. C’est dans le but de donner leur juste valeur à des objets à la plastique exceptionnelle que le marchand brave l’opinion publique. Alors que les expositions « exotiques » muséales de l’époque utilisent principalement l’objet à des fins didactiques, en vue d’expliquer les modes d’organisation socioculturels des groupes ethniques ainsi exposés et de justifier les apports de l’entreprise coloniale, Charles Ratton associé à George-Henri Rivière a l’idée géniale de reformuler la muséographie des salles du Musée du Trocadéro. D’objets ethnographiques, ces objets prennent le statut d’oeuvres d’art. Citons par exemple cette grande exposition inaugurale sur l’Art Royal du Bénin dont les objets et la thématique seront en grande partie repris par le Musée du Quai Branly un demi siècle plus tard. En 1935, il est à l’origine de la première grande exposition d’art africain aux Etats-Unis au MOMA de NewYork. L’image d’archives suivante montre les objets à leur arrivée à la douane américaine avant d’être exposés.
Il est également à l’origine de grandes expositions/ventes d’art primitif, comme celle organisée avec Pierre Matisse, le fils du peintre, en 1935. La création de ce lien entre expositions muséales, rôle d’expert et marchand d’art permet de faire progresser la réputation d’objets qui se retrouvent à présent dans les plus grands Musées du monde.



PhotoPHILIPPE RATTON
A contrecourant de l’engouement populaire, Charles Ratton fonde avec Paul Rivet et Georges-Henri Rivière la société des Amis du Musée de l’Homme, succédant à celle du Musée d’Ethnographie disparu. Il soutient ces productions artistiques alors que le public est indifférent aux arts qui ne sont pas directement issus de sa culture ou aux mouvements intellectuels qui remettent en question l’ordre établi. La relecture postérieure de l’histoire de l’art montrera à quel point ses croyances étaient justifiées.
Grâce aux frères Ratton, au début des années 1970, à Paris, les galeries d’art primitif à St Germain ont déjà commencé à se multiplier.
​Le Musée du Quai Branly ou le Pavillon des Sessions au Louvre, pour ne citer qu’eux, sont l’héritage indirect du travail de reconnaissance engagé par la famille Ratton au début du XXème siècle. Une exposition au Musée du Quai Branly en juin 2013 sur la collection Charles Ratton rendra d’ailleurs hommage à ce grand expert. Dans les années 1970, Philippe Ratton, fils de Maurice Ratton, initié depuis toujours aux arts d’Afrique Noire s’engage dans la profession. Il s’est depuis fait un prénom et ses nombreuses expositions telles que Fang (2006), Atlantes et Caryatides (2009) ou encore Maternités (2010) font référence. C’est tout naturellement que la connaissance et l’intérêt pour les arts primitifs se sont affiliés à Lucas Ratton, spécialisé dans l’art Africain depuis 2006.

Photographies


* Il est possible de cliquer sur les images pour plus d'informations
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