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11 rue Bonaparte 

Paris - 75006

Du lundi au samedi

10h30 - 13h / 14h30 - 19h
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LUCAS RATTON
Tribal Art

STATUETTES IBEJI YORUBA - NIGERIA


Photo
Photo
Ethnie : YORUBA 
Pays : Nigeria
Epoque : Début du 20e siècle
Matériaux : Bois, pigments, métal, perles & camwood
Hauteur : 27 - 29 cm
Provenance : Collection Alain Javelaud, Paris

DESCRIPTION


Les Yoruba, du Nigéria et du Bénin, ont un taux de naissances de jumeaux particulièrement élevé, pratiquement deux fois plus élevé que la moyenne.
Ces jumeaux appelés « ibeji » étaient, avant le 18ème siècle, souvent perçus comme des monstres, victimes alors d’infanticides. Un renversement de perception s’opère dès le 18ème siècle et les siècles suivants. Jusqu’à ce jour, les « ibeji » sont considérés comme des bénédictions. Ils prennent le statut de quasi divinités et sont révérés comme tels. Appelés « orishas », ils apportent la chance à la famille dans laquelle ils voient le jour. La mort d’un ou des deux jumeaux est perçue comme une grande calamité dans la famille, qui doit immédiatement mener un grand nombre de rites afin d’apaiser l’esprit du jumeau décédé. Le premier né est nommé « Taiwo », ce qui signifie « celui qui a le premier l’expérience du monde ». Le second est nommé « Kehinde », « Celui qui arrive après l’autre ». Bien que né en premier, « Taiwo » est considéré comme le plus jeune. Il serait l’envoyé de « Kehinde », il est considéré comme l’aventurier qui, par son premier cri, signale à son ainé qu’il peut sortir voir le monde. « Kehinde » est donc perçu comme plus prudent, plus intelligent et réfléchi, alors que « Taiwo » serait plus curieux et aventureux, ainsi que non-chalent. Les statuettes en bois « ibeji », nommées « Ere Ibeji » représentent l’esprit des jumeaux décédés. Leur sculpture est menée sous la direction d’un « Ifa », sorcier de la divination, consulté par les parents du jumeau afin de déterminer quel sculpteur devra concevoir la statuette. La sculpture représente un enfant, symboliquement figuré sous des traits adultes, genrés.
References:
   La statuette achevée, un ensemble de rituels est mené en son honneur. Il est ensuite emmené à la résidence familiale où il est considéré comme un membre de la famille, et placé sur un autel dédié. La famille espère alors que l’« Orisha », l’âme des jumeaux, s’est divisée en deux à la naissance des jumeaux, et réside à présent dans la sculpture dédiée au jumeau décédé. Un grand soin est apporté à la sculpture, comme s’il s’agissait d’un être vivant. Il est lavé, soigné, huilé, nourri, vêtu et entouré de chants et prières. Il est placé en situation debout le jour sur l’autel, et allongé la nuit. Souvent, il est vêtu comme son jumeau vivant. Des habits richement perlés lui sont attribués, symboles de dignité et de richesse. Leur coiffure est régulièrement enduite du bleu indigo, et leur corps est rougi par les pigments de bois rouge. Les femmes sont chargées de porter les sculptures. Certaines d’entre elles prennent cette patine effacée, signe du maintien répété dans la ceinture de la femme qui le transportait au quotidien avec elle. Manifestations de l’amour filial, ces sculptures si diverses dans leurs formes et émouvantes dans leur signification sont un symbole d’affection, de chance et de respect. 

    Cette paire d’ibeji provient de la région Oyo et plus particulièrement de village d’Oke Iho. Les deux figures présentent une coiffure conique décorée de pigments bleus et de petites incisions. Les visages sont endommagés par le temps et les rituels mais nous pouvons toujours voir une partie des yeux. De petits colliers et bracelets les décorent. Ce qui distingue cette paire du corpus des ibeji connue c’est la grande géométrisation des corps et leur finesse.

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