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11 rue Bonaparte 

Paris - 75006

Du mardi au samedi

10h - 13h / 14h - 18h
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LUCAS RATTON
Tribal Art

Statuette Bena-Lulua - R. D. Du Congo


Photo
Photo
Ethnie : BENA-LULUA
Pays : R. D. du Congo 
Epoque : XIXe siècle 
Matière : Bois
Hauteur : 37 cm
Provenance : Collection Armand Arman, Saint Paul de Vence
Publication : Arman et l’Art Africain, MAAOA, Marseille, 1996

DESCRIPTION


   Ce type d’objets appartient à un rare corpus de la statuaire Luluwa caractérisé par un extrême raffinement notamment dans le traitement des scarifications. La sculpture figurative Luluwa relève de la catégorie des bwanga(pl. manga) désignant les « objets de pouvoir », intercesseurs entre le monde humain et le monde spirituel. La petite coupe tenue dans la main gauche, apanage des statuettes du culte bwanga bwa bwimpeou bulenga destinés à protéger les nouveau-nés et leur mère, a longtemps conduit à interpréter ces effigies comme exclusivement féminines. Pourtant, selon Constantin Petridis (Luluwa, 2018, p.110) « il existe quelques exemplaires masculins » et celui-ci d’ajouter :« Toutefois, les données de Himmelheber relatives à la catégorie « ordinaire » de figures bwimpe - pour lesquelles il adopte le terme bulenga – diffèrent aussi légèrement de celles d’autres sources. Selon lui, elles étaient utilisées par les deux sexes et sculptées sur l’ordre d’un devin après une consultation. Les figures étaient principalement exposées dans les maisons des femmes enceintes, afin de les assister au moment de l’accouchement. Mais si elles étaient sculptées dans un but particulier, elles pouvaient aussi être employées ultérieurement à d’autres fins. Pour activer ces figures, il fallait les enrober de poudre de bois de cam rouge et plaçaient dans la coupe qu’elles tenaient un peu de chaux blanche. Elles étaient exposées devant les maisons de leurs propriétaires, les passants étant censés déposer de la chaux dans la coupe. »
References:

   Il n’est pas aisé de déterminer le caractère sexuel d’une statuette et les représentations masculines semblent se distinguer de par l’attribut tenu dans la main droite. La plus anciennement répertoriée, tenant un emblème similaire, est reproduite par Hermann von Wissmann en 1891 (Im Innern Afrikas : Die Erforschung des Kassai während der Jahre 1883, 1884 und 1885, p. 264, n° 5-6). L’explorateur et futur gouverneur de l’Afrique orientale allemande (1895-1896) la décrit comme « portant dans sa main droite une racine de manioc ». Selon le Dr. Fourche (in Dossier ethnographique n° 929, ms, MRAC Tervuren, 1947), la forme de cet attribut évoquerait plutôt la corne magique désignant son porteur comme membre de l’association des "jeteurs de foudre" qui assiste les chefs dans la protection de la communauté, en rendant inoffensifs les fauteurs de troubles. Toujours est-il que cet attribut se retrouve également sur la figure collectée vers 1939 par Himmelheber actuellement conservée au musée Rietberg (cf ci-dessous fig. 1) laquelle est considérée comme masculine.

   Il reste cependant difficile dans notre cas de déterminer avec certitude le sexe car si la représentation de l’objet tenu par la figure féminine de Tervuren (cf fig. 2 ci-dessous) diffère de l’objet tenu par notre figure, les volumes généraux du corps - notamment les muscles des cuisses et des mollets ainsi que la taille des pieds – au même titre que l’aspect élaboré du devant du pagne, nous permettent de rapprocher stylistiquement les deux œuvres. Ceci ne retire par ailleurs rien à l’importance et l’extrême qualité de cet objet de pouvoir dont le visage entièrement scarifié aux yeux mi-clos offre une magnifique représentation d’intériorité, accentuée par la présence toujours vive de poudre de cam, symbole de son utilisation rituelle régulière. Cet exemplaire illustre en somme tout à fait la combinaison de beauté physique (renforcée par les motifs sacrificatoires nsalu) et morale sur laquelle était axée le bwanga, ce mélange de qualités étant « considéré comme la meilleure protection contre la sorcellerie et les autres maux » (Petridis, idem, p.99)

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